L’internet des objets est en plein développement : une étude du cabinet IHS Markit chiffre en 2016 à 80 millions le nombre d’objets vendus dans le monde destinés aux maisons intelligentes, soit une augmentation de 64% par rapport à 2015. Et si les très essentiels (non?) réfrigérateurs connectés, ou encore les pots de fleur intelligents, font parler d’eux, le véritable moteur du secteur reste la sécurité de la maison : assurer la sécurité de ses biens et de sa famille reste la première raison de s’intéresser à l’internet des objets. Pour les fabricants d’alarmes, ces développements technologiques sont une vraie bénédiction, mais aussi un défi : comment les acteurs du marché s’adaptent-ils à ce marché toujours en mouvement ?
Le DIY à l’assaut de la maison
L’une des évolutions les plus marquantes du domaine de la sécurité domestique tient dans la prolifération d’alarmes DIY, pour Do It Yourself, ou encore Faites-le Vous-Même.
Dans le domaine de la sécurité connectée, le terme ne décrit pas vraiment une alarme à construire soi-même, comme celle que nous vous proposions sur zonetronik, mais plutôt un système d’alarme plus ou moins élaboré, avec divers composant, à installer et surveiller vous-même dans la maison.
De nombreuses entreprises se sont engouffrées sur le marché et proposent des solutions plus ou moins complètes pour s’adapter à tous les besoins. Caméras, détecteurs de chocs et de mouvements… Le point commun de tous ces systèmes ? Le smartphone ! Toutes ces alarmes sont conçues pour être opérées depuis un simple smartphone via une application dédiée, pour pouvoir s’assurer en tout lieu et en tout temps de la sécurité de son logement.
Les systèmes DIY offrent donc une protection raisonnable, voir excellente, pour des coûts souvent limités, puisqu’une fois le matériel acquis, il n’y a pas d’abonnement mensuel à régler.
Les alarmes professionnelles : toujours aussi populaires
On pourrait s’imaginer que le développement du DIY nuirait aux acteurs traditionnels de la sécurité du logement, et on aurait… tort ! Pour de nombreux foyers, le DIY est une porte d’entrée vers des systèmes professionnels, installés par des spécialistes de la sécurité, et reliés à un centre de télésurveillance. Plus coûteuses, ces options ont l’avantage considérable d’offrir la meilleure des sécurités, en toute circonstance.
Mais pour rester attractifs, les professionnels du secteur ont dû faire évoluer leurs solutions avec la technologie, pour rester à la pointe de la sécurité. Une entreprise comme Verisure, leader européen du marché, propose des solutions flexibles pour s’adapter à tout type de logement, qui combinent à la fois la sécurité renforcée d’un système d’alarme relié à un centre de télésurveillance, mais aussi les avantages du DIY : simplicité, surveillance et contrôle sur smartphone, grâce à son application dédiée.
L’internet des objets : de nouveaux défis pour la sécurité
L’internet des objets innove et apporte de nouvelles réponses aux questions de sécurité du logement. Mais il pose aussi ses propres défis de sécurité.
Connectée à l’internet, la maison intelligente a une faiblesse d’un genre nouveau : elle peut être hackée ! Votre serrure électronique déverrouillée à distance, votre caméra désactivée ou même utilisée dans le cadre d’une attaque informatique…
Les réponses ces nouveaux défis passent tant par les constructeurs que par les clients. Côté constructeur, des efforts doivent être consentis pour améliorer la sécurité des objets vendus. Côté client, il faut se renseigner sur la politique de sécurité de chaque constructeur avant d’investir, et adopter des réflexes de bon sens qui peuvent faire une différence énorme, comme tout simplement… changer le mot de passe du constructeur pour chacun de ses objets connectés.