La fréquence de 2 182 kHz est la fréquence de veille de la bande marine hectométrique. Cette bande intérmédiaire entre les moyenne fréquences et les haute fréquences est comprise entre 1 605 kHz et 4 000 kHz en plusieurs sous bandes . Appelée aussi bande MHF ou « bande chalutier », cette bande est utilisée pour les radiocommunications maritimes avec une portée d’exploitation inférieure à 600 km.
Émetteur récepteur radiotéléphonique bandes MF et HF
Utilisation de la fréquence 2 182 kHz
La fréquence 2 182 kHz est la fréquence internationale de détresse et d’appel en radiotéléphonie sur ondes hectométrique pour les stations du service mobile maritime. De la disponibilité de cette fréquence dépend l’efficacité de la veille effectuée par les CROSS, et par conséquent, du service du sauvetage et de la sécurité en zone côtière. Elle doit être employée pour les appels et le trafic de détresse.
Les messages de routine, de sécurité ou d’urgence doivent être transmis sur une fréquence de travail après annonce préliminaire sur la fréquence 2 182 kHz.
Afin de faciliter la réception des appels de détresse, toutes les émissions sur la fréquence 2 182 kHz doivent être réduites au minimum et ne pas dépasser une minute. Avant d’émettre sur la fréquence 2 182 kHz, un laps de temps d’écoute suffisant est nécessaire, afin d’être certain qu’aucun trafic de détresse n’est en cours. Cette disposition ne s’applique pas aux stations en détresse.
Chaque navire est en veille sur 2 182 kHz et c’est là qu’il sera appelé soit directement, soit par un appel sélectif numérique sur la fréquence 2 187,5 kHz. Les stations conviennent d’une fréquence de dégagement. Puis, la communication terminée, le navire revient sur 2 182 kHz.
La station équipée de l’appel sélectif numérique sur la fréquence 2 187,5 kHz n’est plus tenue à l’écoute obligatoire du canal 2 182 kHz. La prise d’écoute sur 2 182 kHz se fait dès la réception de l’appel sélectif numérique.
Dispositions relatives au service mobile terrestre.
Les stations du service mobile terrestre situées dans des régions inhabitées, peu peuplées ou isolées peuvent, pour les besoins de la détresse et de la sécurité, se servir des fréquences ci dessous et de recevoir des émissions de la classe J3E lorsqu’elles utilisent la fréquence porteuse 2182 kHz, ou bien des émissions de la classe J3E lorsqu’elle utilise la fréquence porteuse 4125 kHz.
Les procédures de sécurité et vie humaine est obligatoire pour les stations du service mobile terrestre lorsqu’elles utilisent des fréquences qui, en vertu du présent Règlement, sont prévues pour les communications de détresse et de sécurité.
Historique
* En 1927 : Des bateaux de pêche français sont pourvue en radiotéléphonie en Modulation d’amplitude.
* En 1947 Conférence de Atlantic City utilisation de la fréquence 2 182 kHz, de longueur d’onde de 137,5 mètres, et du message de détresse en radiotéléphonie.
* En 1973 arrivez des premiers récepteurs marins en BLU (J3E).
* En 1975 équipement de récepteur auto-alarme sur la fréquence 2 182 kHz, à bord des petits navires de commerce et de pêche.
* En 1978 arrivez des premières stations de navire en BLU (J3E).
* Le 1er janvier 1982 au 31 janvier 1982. Transition des stations AM en stations BLU (J3E).
* Le 1er février 1982. Toutes les stations marines sont en BLU (J3E).
* Sur 2182 kHz les émissions pour la sécurité et la vie humaine peuvent être avec une porteuse (en H3E ou A3E) pour faciliter la radiogoniométrie.
Fréquences internationales de la bande hectométrique
La recommandation de L’Union internationale des télécommunications est:
La fréquence porteuse 2 182 kHz est une fréquence internationale de détresse en radiotéléphonie ; elle doit être employée à cet effet par les stations de navire, d’aéronef et d’engin de sauvetage et par les radiobalises de localisation des sinistres qui font usage des bandes autorisées comprises entre 1 605 kHz et 4 000 kHz lorsque ces stations demandent l’assistance des services maritimes. Elle est employée pour l’appel et le trafic de détresse, pour les signaux de radiobalise de localisation des sinistres, pour le signal et les messages d’urgence ainsi que pour le signal de sécurité. Lorsque cela est possible en pratique, les messages de sécurité sont transmis sur une fréquence de travail après une annonce préliminaire sur la fréquence 2 182 kHz. La classe d’émission à utiliser en radiotéléphonie sur la fréquence 2 182 kHz est la classe H3E. Les appareils prévus uniquement pour la détresse, l’urgence et la sécurité peuvent continuer à utiliser la classe d’émission A3E. La classe d’émission à utiliser par les radiobalises de localisation des sinistres est celle qui est spécifiée à l’appendice 37. La classe d’émission J3E peut être utilisée pour l’échange du trafic de détresse sur la fréquence 2 182 kHz après avoir accusé réception d’un appel de détresse à l’aide de techniques d’appel sélectif numérique sur la fréquence 2 187,5 kHz, compte tenu du fait que d’autres navires croisant au voisinage peuvent ne pas être en mesure de recevoir ce trafic. Lorsque les administrations font assurer par leurs stations côtières une veille sur 2 182 kHz pour recevoir des émissions de la classe J3E ainsi que des émissions des classes A3E et H3E, les stations de navire peuvent communiquer avec ces stations côtières au moyen d’émissions de la classe J3E.
Si un message de détresse transmis sur la fréquence porteuse 2 182 kHz n’a pas fait l’objet d’un accusé de réception, on peut transmettre de nouveau le signal d’alarme radiotéléphonique suivi, lorsque c’est possible, de l’appel et du message de détresse sur l’une ou l’autre, selon le cas, des deux fréquences porteuses 4 125 kHz ou 6 215 kHz
Cependant, lorsque les stations de navire et d’aéronef ne peuvent pas émettre sur la fréquence porteuse 2 182 kHz ni sur les fréquences porteuses 4 125 kHz ou 6 215 kHz, ces stations devraient utiliser toute autre fréquence disponible sur laquelle elles peuvent attirer l’attention. Toute station côtière faisant usage de la fréquence porteuse 2 182 kHz à des fins de détresse doivent pouvoir transmettre le signal d’alarme radiotéléphonique. Il convient que toute station côtière autorisée à émettre des avis pour la navigation puisse transmettre le signal d’avis aux navigateurs.
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